Témoignages

 

L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°46 du Jeudi 23 Juin 2022 à la solennité de la Nativité de Saint Jean Baptiste: Ne pas reconnaître Dieu à l'œuvre à travers ceux qu'il nous envoie peut être source des frustration. 
 
Textes du jour:
1ère lecture Is 49;1-6
2ème lecture Ac 13,22-26
L'évangile Lc 1,57-66.80
 
"...il parlait et il bénissait Dieu.La crainte saisit alors tous les gens du voisinageet, dans toute la région montagneuse de Judée"
Recevez nos salutations fraternelles depuis la paroisse de Nioro du Sahel au Mali.
Biens aimés dans le Christ Jésus aujourd'hui l'église célèbre la solennité de la nativité de Saint Jean Baptiste, précédant de six mois celle de Jésus est la Noël d'été.
C'est à dessein que nous avons repris ce verset comme nous le faisons d'habitude, pour signifier l'orientation que nous voulons donner à la méditation du jour. 
Frères et sœurs en Christ,  dans la première lecture de ce jour, nous écoutons le prophète Isaïe évoquer sa propre vocation, montrant qu'il n'est pas prophète par lui-même mais que c'est Dieu qui l'a envoyé. L'écouter et lui obéir c'est écouter Dieu lui-même. Le bouder serait condamnable. Il le reprend en ces termes:
 
"Écoutez-moi,îles lointaines !Peuples éloignés, soyez attentifs !J’étais encore dans le sein maternelquand le Seigneur m’a appelé" soyons soumis et respectueux à l'égard des envoyés de Dieu. 
Dans la deuxième lecture nous lisons la mission de Jean le  Baptiste, envoyé lui aussi par Dieu pour préparer l'avènement de Jésus.
La nativité de Jean Baptiste est le fruit d'amour de Dieu. Élisabeth a enfanté Jean Baptiste dans sa vieillesse révélantainsi quenotre Dieuest le Dieu de l'impossible. Obéir à sa parole et nous abandonner à lui rend possible toutes les énigmes de la vie. 
Paradoxalement,  de nos jours il y a des couples qui divorcent á cause d'infertilité. Elisabeth et Zacharie nous donnent un exemple de confiance indéfectible en Dieu devant l'épreuve d'infecondité. Puisse cette solennité réconforter tous les couples en difficulté pour cause d'infecondité  ainsi que tous ceux et toutes celles qui sont butés par toutes sortes d'épreuves, afin que leur foi ne défaille pas.
Oui, bien-aimés dans le Seigneur, la naissance de Jean Baptiste reste riche de sens. Comme nous pouvons le voir, le nom Jean donné au nouveau-né attire ici notre attention. La mère et le père de l'enfant prononce ce nom de façon miraculeuse et cela étonne tout le monde. Que retenir de cet étonnement ? L'évangile nous dit qu'après que Zacharie ait révélé ce que Dieu lui avait communiqué, il se mit à parler et "la crainte saisit alors tous les gens du voisinageet, dans toute la région montagneuse de Judée"
 
Les merveilles que Dieu accomplies dans notre  vie ne peuvent qu'effrayer et frustrer ceux et celles qui n'ont pas la foi solide et sont incapables de reconnaître Dieu encore à l'œuvre dans le monde aujourd'hui à travers ceux que lui-même a choisi et nous envoie. 
Demandons la grâce de reconnaître ceux que Dieu lui-même envoie auprès de nous et par qui il continue à opérer des merveilles encore aujourd'hui. 
Le Seigneur soit avec vous !
✍🏽 Caetano de Jesus, stagiaire père blanc.
Paroisse de Nioro du Sahel dans le diocèse de Kayes au Mali 
Whatsapp: +22392070434.
 
 
kiye2022
 
 
La crise de foi en Europe hier et la crise de foi en Afrique aujourd'hui. Approche analytique de la crise du statut du religieux en Afrique aujourd'hui (Une réflexion du Père Vincent KIYE, Missionnaire d'Afrique)
Que deviendra ce style de vie religieuse dans dix ou quinze ans?  A quoi ressemble-t-il aujourd'hui lorsque nous écoutons les murmurationes de la réalité des différents instituts de vie consacree? Élection ou nomination des supérieurs,  les mises en place ou nominations des différents membres? Même l'Esprit Saint se voit exclu des moments forts de la vie de nos instituts, surtout des moments des décisions. Force est de constater qu'à voir comment le décor est planté aujourd'hui, entendu par là,  ce relâchement dangereux et cette créativité anarchique, il ya de quoi craindre de nous retrouver demain devant un christianisme vidé de sa substance christique et par-là, dangereux pour les esprits moins rapides. Le danger est réel. La philosophie de gouvernement de la plupart de nos instituts a changé.  Entendu par-là mode d'élection,  politique de gestion du personnel, politique financière etc. Tout cela une sonnette d'alarme et nous lance un défi difficile à faire face.
Nous avons l'impression de vivre un christianisme orphelin de la tradition qui l'a vu naitre. Notre avenir nous paraît perplexe pour ne pas dire dangereux.
Nous vivons le siècle d'un christianisme moins inventif en ce qui concerne les différents charismes fondateurs des congrégations, lesquelles accusent un appauvrissement intolérable en ce qui concerne les œuvres, veritables terrains d'exercices desdits charismes. Ce déséquilibre rend la vie religieuse âpre et très ordinaire,  n'offrant plus au monde le modèle d'excellence d'autrefois. 
Le consacré d'aujourd'hui ressemble au monsieur tout le monde, en ce sens que chaque jour qui passe, le style de vie consacrée perd son aspect mystique. Par manque des œuvres et de créativité intelligible, les consacrés deviennent très ordinaires que jamais. Ils recourent à l'emploi séculier comme tout le monde, au détriment du style de vie qui fait leur identité spécifique. Et pourtant c'est dans la dynamique des œuvres des congrégations que l'évangélisation s'avérait possible et que les religieux et religieuses offraient au monde l'idéal de la société. Que dire aujourd'hui de ces religieux et religieuses embauchés dans des écoles privées des particuliers qui les exploitent autant qu'ils peuvent surtout lorsqu'ils comprennent que ces consacrés viennent non pas pour évangéliser mais pour chercher leurs pains quotidiens? Que dire de ces témoignages de vie immergé dans l'ordinaire de la vie de la cité en raison d'une familiarité exagérée ? Dans la plupart de cas, le consacré n'incarne plus l'idéal d'homme qu'il faut. Il a tellement bien compris l'exigence de l'inculturation qu'il a oublié jusqu'à perdre son identité d'être lumière monde et sel de la terre. Le style de vie religieuse classique qui nous a vit naître semble tomber en crise. Il ya exigence du changement de paradigme. 
Au regard de tout cela, notre analyse nous amène à  projeter que si  l'Européen a remplacé l'enroulement à la vie religieuse par l'engagement en faveur de la technologie et de l'industrie, la précarité ou l'inconstance du style de vie religieuse en Afrique déversera les fils et filles du continent dans le fetichisme et le maraboutage, non pas pour créer les conditions de possibilité d'une  fraternite évangélique mais pour s'eliminer et se détruire à la recherche de la sécurité sociale et du confort matériel. - Oracle du philosophe .
Père KIYE M. Vincent, Mafr
Whatsapp :+22372657482

Vieillir en Afrique, une affaire de famille

 

En Afrique, les parents, leurs enfants et leurs petits-enfants vivent souvent au même endroit. Les maisons de retraite, les Ehpad n'ont pas bonne réputation. Les personnes âgées vivent avec leur famille jusqu’à leur dernier souffle, c’est la règle, une loi sociale d’airain qu’on ne s’amuse pas à bafouer, au risque d’attirer sur soi la honte, le déshonneur. Comment s’organisent les relations entre les différentes générations ? Quel est le statut des personnes âgées ? 

«Vieillir en Afrique, une affaire de famille», un Grand reportage de Matthias Raynal. 

Burkina Faso : Mgr Léopold Médard Ouédraogo, nouvel évêque de Manga

 
Monseigneur Léopold Médar Ouédraogo
 
 

Faits d'actu 

 

Le pape François a nommé, jeudi 16 juin, un évêque pour le diocèse de Manga au Burkina Faso. Il s’agit de Mgr Léopold Médard Ouédraogo, jusqu’ici évêque auxiliaire de Ouagadougou.

Mgr Léopold Médard Ouédraogo est maintenant évêque de Manga dans le centre sud du Burkina Faso. Il a été nommé par le pape François, jeudi 16 juin, un peu plus de deux ans après le transfert de l’ancien évêque de Manga, Mgr Gabriel Sayaogo, comme archevêque de Koupéla.

Mgr Léopold Médard Ouédraogo est né le 8 juin 1953 à Ouagadougou. Il y a été ordonné prêtre le 30 juin 1979. Depuis 2012, il était évêque auxiliaire de Ouagadougou.

Agé de 69 ans, Médard Léopold Ouédraogo a été ordonné prêtre le 30 juin 1979 après des études de Philosophie et de Théologie au Grand Séminaire Saint Pierre Claver de Koumi.

Il fut enseignant à l’Inter séminaire Saints Pierre et Paul de Kosoghen. De 1984 à 1986, il a fait  des études de mathématiques à l’Université publique de Ouagadougou. De 1990 à 1993, à Abidjan, il étudie en vue de la Licence en Théologie biblique à l’Université catholique d’Afrique de l’ouest (UCAO).

Monseigneur Médard Léopold Ouédraogo fut Recteur du Grand Séminaire Saints Pierre et Paul puis Curé de Saint Guillaume de Tanghin. Depuis 2009, il était Vicaire général de l’Archidiocèse de Ouagadougou.

La ville de Manga, située au Centre-sud du Burkina Faso, a un nouvel évêque titulaire. Il s’agit de monseigneur Médard Léopold Ouédraogo qui a été nommé ce jeudi 16 juin 2022.

La Croix Africa

Ces prêtres africains promus au sein de l’Église de France

Au sein de l’Église de France, le nombre de prêtres «  venus d’ailleurs  », en particulier d’Afrique, ne cesse d’augmenter. Depuis quelques années, des prêtres africains prennent des responsabilités de plus en plus importantes au sein des diocèses français.

  • Arnaud Bevilacqua, 

 

Ces prêtres africains promus au sein de l’Église de France
 
À Rouen, Aimé-Rémi Mputu Amba est vicaire épiscopal depuis 2019.DIOCÈSE DE ROUEN

« Un prêtre africain, vicaire général d’un diocèse français, ça ne va pas de soi. » Pour illustrer son propos, le père Pascal Molemb Emock, qui occupe cette charge à Avignon depuis 2015, n’a pas à chercher bien loin dans ses souvenirs. Il raconte comment, lors d’une ordination d’un évêque dans la province de Marseille, qui comprend huit diocèses, on lui a gentiment indiqué la sacristie des prêtres alors qu’il était dans celle des évêques et des vicaires généraux.

« J’y vois l’expression d’une situation encore exceptionnelle », témoigne le prêtre camerounais, arrivé en France en 2004 comme séminariste et ordonné pour le diocèse d’Avignon en 2007. S’il a pu parfois se percevoir comme un « ovni », il n’est pourtant pas le seul prêtre d’origine africaine à prendre des responsabilités au sein des diocèses français. C’est même une tendance lourde.

Ils sont quelques-uns – à Verdun, Belfort ou encore Évry – à avoir été nommés vicaire général, une sorte de « premier ministre » de l’évêque. Plus récemment, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a choisi le père Christophe Valia, originaire du Burkina Faso. Plus largement, ces dernières années, de nombreux prêtres africains deviennent vicaires épiscopaux ou membres du conseil épiscopal – la structure de gouvernement autour de l’évêque – dans une vingtaine de diocèses.

Alors que le recours aux « prêtres venus d’ailleurs » – selon la formule consacrée dans l’Église de France – s’avère de plus en plus important, il n’est pas surprenant de voir certains d’entre eux « prendre du galon ». Dans certains diocèses, les prêtres africains constituent plus de la moitié du presbyterium, voire davantage, comme à Évry.

Le père Juvénal Rutumbu est arrivé en France après la guerre civile au Rwanda. Rapidement, il se voit confier des responsabilités dans le diocèse d’Évry qui l’accueille, jusqu’à être nommé vicaire général en 2018 – une mission qu’il achèvera fin août. « Sur le coup, j’ai été surpris et je n’y ai pas vu un signal particulier, mais le fait de m’appeler était une façon de reconnaître que j’étais intégré, notamment sur le plan pastoral, et que je pouvais apporter quelque chose comme prêtre connaissant bien le diocèse, témoigne-t-il. Vu la diversité des prêtres et des communautés dans l’Essonne, nommer un prêtre africain peut sembler normal. »

Pourtant, pour ces prêtres, accepter de telles missions ne relève pas de l’évidence. Sollicité pour devenir vicaire épiscopal par l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, en 2019, le père Aimé-Rémi Mputu Amba a beaucoup hésité avant de dire oui. Arrivé en 2000 de République démocratique du Congo, ce dernier, l’un des premiers prêtres africains du diocèse, craint alors de « prendre la place de quelqu’un », lui « qui vient d’ailleurs ».

Ne s’estimant pas légitime, il liste même les prêtres pouvant assurer cette charge. Mais Mgr Lebrun insiste que c’est un « signe fort pour témoignerque les prêtres qui viennent d’ailleurs ne sont pas simplement là pour boucher les trous, mais manifester l’universalité de l’Église ». Le père Mputu Amba se sent désormais « pleinement associé au gouvernement du diocèse » et n’a pas senti d’opposition ou de critiques.

Car ces parcours, attestant d’une intégration réussie, ne masquent pas les difficultés réelles dans l’accueil des prêtres africains, de plus en plus nombreux. La découverte d’une autre culture ecclésiale peut dérouter ces hommes qui ne sont pas toujours bien reçus par les communautés. « Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de prêtres africains, depuis, la situation a changé très rapidement, rappelle le père Molemb Emock. Les fidèles s’adaptent, mais il peut y avoir des grincements de dents ici ou là. »

Pour ces prêtres, il peut être « blessant » d’entendre qu’ils ne sont là que pour pallier le manque de vocations sacerdotales en France, comme le souligne le père Armand Moudilou Silaho, membre du conseil épiscopal du diocèse de Grenoble depuis 2018, originaire du Congo. Lui, n’avait pas l’intention d’y faire de la figuration. « J’avais dit à l’évêque que quand j’aurais quelque chose à dire, je le dirais, souligne-t-il. Je suis là pour apporter avec ma culture africaine. J’ai appris aussi la patience et découvert le ministère de l’évêque. » Un ministère qui pourrait être une prochaine étape.

Sœur Marcelle, une vie de missionnaire en Afrique 

Portrait 

Sœur Marcelle, franciscaine française missionnaire de Marie, fêtera ses 99 ans cette année, dont soixante-seize passés en Afrique de l’Ouest.

  • Ludivine Laniepce (à Ouagadougou, Burkina Faso), 
Sœur Marcelle, une vie de missionnaire en Afrique
 
SOEUR MARCELLELUDIVINE LANIEPCE

Sœur Marcelle déambule dans le jardin au gré des heures de prière et de tricot. « Tant que mes doigts fonctionnent, je fais des couvertures pour ceux qui ont froid », précise-t-elle après la messe. Dans sa 99e année, la religieuse rend grâce chaque matin : « Encore une journée pour aimer et pour vivre ! »

Volonté de servir en Afrique

Marcelle Marie-Josèphe Magnard est née le 8 octobre 1923 à Roche, dans l’Isère. Elle grandit dans le parc du château de Vaugelas, dans le Dauphiné, puis dans celui de Champagne-au-Mont-d’Or, près de Lyon. Ses parents, jardiniers, entretiennent ces propriétés fleuries. « Nous étions une famille unie et pratiquante, raconte-t-elle. Nous priions ensemble tous les soirs. J’ai connu le Seigneur avec mes parents, avant la catéchèse. » La jeune Marcelle répond à un appel : elle sera religieuse sur les routes du monde.

« À 17 ans,j’ai rencontré les franciscaines missionnaires de Marie, cours Gambetta, à Lyon. Je les voyais adorer le Saint-Sacrement, c’était magnifique ! J’ai compris qu’on pouvait être adoratrice et missionnaire. J’étais enthousiaste ! » Le 15 décembre 1942, elle entre au noviciat. Et c’est en Afrique qu’elle espère secrètement servir.

« Beaucoup d’Africains ont fait la guerre et donné leur vie pour la France. J’ai vu ces hommes faits prisonniers… Je me suis dit que je devais aller en Afrique pour parler de Dieu et, en quelque sorte, payer notre dette. » Après avoir revêtu l’habit, elle prend connaissance de son affectation : le Burkina Faso, alors Haute-Volta : « Un cadeau du ciel ! »

Le 10 janvier 1946, à 22 ans, sœur Marcelle embarque alors pour une traversée d’un mois et demi de Marseille à Abidjan, en Côte d’Ivoire. « Il faut imaginer que, à l’époque, les missionnaires partaient pour toujours. Il ny avait pas de retour prévu. » Trois jours de train et des kilomètres de pistes seront encore nécessaires pour rejoindre Kampti, une commune située dans le sud-ouest du Burkina Faso où la congrégation fonde sa deuxième communauté.

« Dieu ne peut pas abandonner le Burkina Faso »

« Nous étions six : une supérieure, deux maîtresses d’école, deux infirmières et moi pour la formation des jeunes filles aux arts ménagers, la préparation des fiancés au mariage et le catéchisme. Je me suis donnée à fond. J’ai fait l’effort d’apprendre le lobiri (l’une des langues locales, NDLR). La vie était très simple. J’admirais ces gens. J’avais fait vœu de pauvreté mais c’étaient eux qui la vivaient au quotidien. »

En 1962, sœur Marcelle poursuit ses missions au Sénégal, au Togo et dans d’autres régions du Burkina Faso. À Ouagadougou, une fois le noviciat fondé, elle formera les novices des 14 communautés de la province du Burkina Faso, du Niger et du Togo au milieu des années 1980. « Les sœurs missionnaires ont fait beaucoup de bien en Afrique, elles ont rendu de grands services aux populations les plus démunies. Je suis aujourd’hui très heureuse de voir cette Afrique chrétienne si vivante et cette foi extrêmement forte, comme en témoignent les milliers de pèlerins à Yagma (ville où se situe un sanctuaire marial où Jean-Paul II s’est rendu en 1990, NDLR). »

Sœur Marcelle n’a jamais regretté de s’être engagée dans la vie religieuse. « Là où on m’envoyait, j’allais ! Dans la vie, il faut savoir s’abandonner et ne pas aller où le Seigneur refuse. » Et c’est désormais à la maison des sœurs aînées de Ouagadougou qu’elle vit, « en attendant de rejoindre la Maison du Père ! », non sans ignorer les violences qui secouent le pays, marqué par un coup d’État en janvier. « Si on pratique l’Évangile, si on s’aime et si on vit avec simplicité, alors le Seigneur peut faire des merveilles. Il faut avoir confiance. Dieu ne peut pas abandonner le Burkina Faso. »

Sous-catégories

Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)